Le 26 juin 2019, la Commission européenne a rendu publique la sélection des 17 premières alliances entre «universités européennes», représentant 114 établissements d’enseignement supérieur de 24 États membres. La Commission avait proposé cette initiative en amont du sommet de Göteborg, en novembre 2017. Celle-ci avait été approuvée en décembre 2017 par le Conseil européen, constituant ainsi une avancée majeure dans la création d’un espace européen de l’éducation d’ici 2025.
Facilitant la mobilité des étudiants et des professeurs, favorisant l’apprentissage des langues et de l’esprit critique, valorisant l’excellence et l’innovation, ces universités européennes contribueront à promouvoir des valeurs communes et une identité européenne renforcée, tout en formant une génération d’étudiants éclairés, mieux armés pour relever les défis contemporains.
De nombreuses études sur les derniers programmes en faveur de l’éducation et de la jeunesse, notamment Erasmus, ont cependant mis en lumière de fortes inégalités d’accès à ces initiatives.
Comment la Commission compte-elle s’appuyer sur ces universités européennes pour améliorer l’inclusion des étudiants moins favorisés?
En outre, compte tenu de la diversité des alliances entre universités européennes, la Commission prévoit-elle d’établir un rapport sur les différents modèles mis en place par ces 17 premières alliances?